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Members of the Diaguita indigenous community of the Tucumán Province were victims of an aggressive campaign of forced evictions and threats of removal from their ancestral lands.

"Llegaron por sorpresa cerca de las 11 de la mañana. Muchos estaban trabajando y los chicos en la escuela. De pronto vimos que la policía cruzaba por un terreno vecino. Sentimos los gases lacrimógenos y en seguida ya estaban rompiendo todo lo que encontraban a su paso. Tiraron nuestras pocas pertenencias, lanzaron balas de goma y le pegaban a las mujeres que le oponíamos resistencia.

« Ils sont arrivés par surprise vers 11 heures du matin. Plusieurs étaient au travail et les enfants étaient à l’école. Tout à coup, nous avons vu la police traverser un terrain voisin. Nous avons senti le gaz lacrymogène et ils se sont mis à tout casser sur leur passage. Ils ont jeté nos quelques biens, ils ont lancé des balles de caoutchouc et frappé les femmes qui opposaient résistance. Nous avons défendu nos biens comme nous le pouvions, alors qu’eux [les policiers] étaient morts de rire. » (déclaration d’une autochtone délogée à Tucumán, Argentine)