Les résultats des négociations des gouvernements lors de la conférence Rio+20 contiennent certains éléments utiles, en particulier la reconnaissance de l’importance d’économies et de politiques de développement diversifiées. Néanmoins, bien que les droits humains aient été réaffirmés dans la « vision » pour l’avenir des gouvernements, cet aspect n’a pas été intégré dans de nombreux résultats. En règle générale, il existe peu de politiques ou engagements clairs concernant les peuples autochtones. L’absence de reconnaissance est évidente par exemple dans le texte sur les forêts. Celui-ci ne mentionne pas nos peuples, qui préservent la plupart des forêts naturelles restantes du monde sur nos territoires ancestraux grâce à nos pratiques et valeurs coutumières. Selon moi, les résultats de Rio+20 ne représentent pas un progrès significatif, parce qu’ils ne prennent pas en compte des questions essentielles liées aux droits, telles que le droit au consentement libre, préalable et éclairé (FPIC).