Le 2 novembre 2012, quatre organisations autochtones péruviennes ont publié une déclaration s’opposant aux plans récemment approuvés d’étendre les activités dans les gisements de gaz de Camisea
[1] au sud-est du pays, ce qui menacerait la « survie physique et culturelle » des peuples autochtones en « situation d'isolement volontaire » et de premier contact. Il est prévu que cette expansion ait lieu dans la Réserve de Kugapakori-Nahua-Nanti pour les peuples isolés, censée être interdite aux industries extractives. Néanmoins, en début d’année, une Étude d’impact environnemental (EIE) pour la première phase d’expansion a été approuvée par le Ministère de l’énergie et des mines du Pérou, bien qu’elle ait fait l’objet d’une contestation du département des affaires autochtones du gouvernement, l’INDEPA, et qu’elle ait été mise en doute par les organisations autochtones.