Lettre ouverte aux institutions européennes : Protégez nos droits internationalement reconnus dans la CSDDD

Cette lettre ouverte appelle l'Union Européenne (UE) à inclure les droits à l'autodétermination, aux terres, territoires et ressources, et au consentement préalable, libre et éclairé (FPIC) dans la prochaine directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité.

La lettre a été envoyée aux décideurs politiques de l'UE par 27 organisations représentant des peuples indigènes et tribaux, et des communautés qui partagent une expérience de propriété, de gestion et d'utilisation collectives des terres, des territoires et des ressources naturelles. Elle est également approuvée par 68 organisations de défense des droits humains et de l'environnement qui soutiennent les recommandations formulées par ces groupes.

La directive sur le devoir de vigilance des entreprises en matière de durabilité est actuellement dans sa phase finale de négociation et les décideurs politiques du Parlement Européen, du Conseil et de la Commission Européenne ont l'occasion de changer de cap et d'avoir un impact positif sur les populations et les forêts en respectant les engagements de l'UE en matière de droits humains et ses obligations internationales dans le cadre de la directive.

La lettre ouverte avertit que si la directive à venir vise à mettre fin aux impacts négatifs des entreprises sur les droits humains et l'environnement, à l'intérieur et à l'extérieur de l'Europe, elle n'y parviendra pas dans son état actuel.

 

"L’adoption d’une législation sur le devoir de vigilance en matière de droits humains et d’environnement qui ne cherche pas à remédier aux violations des droits humains commises à l’encontre de nos peuples et de nos communautés, empêcherait d’innombrable individus de réclamer justice pour les violences que les entreprises nous infligent constamment à travers le monde. Nous vous demandons de ne pas laisser passer cette opportunité."

 

Lire la lettre complète en anglais, espagnol and français