Propriété communautaire au Kenya – Risques et possibilités

La présentation jointe (disponible uniquement en anglais) a été exposée lors d’un « Forum communautaire sur la réduction des menaces à la sécurité foncière des communautés au Kenya », qui s’est tenu à Nairobi les 14 et 15 juin 2018.

La réunion a rassemblé 33 représentants, principalement de communautés d’habitants des forêts et de pasteurs, mais aussi des représentants d’organisations de la société civile qui les soutiennent. Les habitants des forêts et les pasteurs s’étaient rassemblés lors du processus de constitution et ont obtenu des dispositions primordiales telles que l’article 63.2.d.ii.

La raison principale du rassemblement qui a lieu maintenant est peut-être la nécessité de s’assurer que les règlements pour la loi foncière communautaire soient finalisés, publiés et mis en œuvre. Lors de l’introduction, un représentant des habitants des forêts a dit très clairement :

 

« Nous sommes ici parce qu’aucune communauté ne dispose de titre, et il n’y a aucune volonté de la part de ceux qui détiennent l’autorité de reconnaître nos terres. Nous nous rassemblons car nous nous ressemblons. Nous avons appris de l’expérience pendant la réalisation de la constitution que nous devons nous rassembler, écouter ce que chacun de nous fait à son niveau, et voir comment nous pouvons rassembler nos énergies ».

 

Lors du forum, les communautés ont fait part de leur expérience, l’Institut Katiba a présenté la constitution et des affaires devant les tribunaux, et des spécialistes ont identifié ce qui est nécessaire pour renforcer les capacités des communautés et préparer l’enregistrement des terres. Le groupe d’Interlaken a également présenté ce que devrait chercher un bon investisseur (ce qui a mené à l’identification de ce qu’un mauvais investisseur ne veut pas) : 

1. des communautés ayant une vision claire, le consensus et des dirigeants représentatifs
2. des communautés avec un sens aigu de leurs droits au niveau national et international