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Notre travail en matière de conservation et de droits humains vise à aider les peuples autochtones et les peuples des forêts à affirmer leur droit de posséder, occuper, protéger et conserver leurs terres et territoires ancestraux conformément à leurs connaissances et à leurs compétences. Nous veillons à ce que les initiatives de conservation, telles que les aires protégées et les parcs nationaux, ne portent pas atteinte aux droits ni aux moyens de subsistance des peuples des forêts. Nous visons également à obtenir la reconnaissance des actions de conservation des peuples autochtones et des peuples des forêts et soutenons nos partenaires dans l’élargissement et l’approfondissement de la conservation dans le cadre d’un processus plus large de planification de l’aménagement du territoire.  

Contexte

Les peuples autochtones et les communautés locales sont trop souvent confrontés à la création d’aires protégées sur leurs terres sans leur consentement ou sans pouvoir véritablement participer à la gestion ou à la prise de décisions. Les violations de leurs droits humains sont encore trop courantes et la responsabilisation fait souvent défaut. En même temps, les peuples autochtones et les peuples des forêts entretiennent et préservent leurs terres depuis des générations et ont apporté d’énormes contributions à la conservation, à l’utilisation durable et à la restauration de la biodiversité. Ces contributions sont trop souvent oubliées.  

Objectifs

Nous nous efforçons d’aider les peuples autochtones et peuples de la forêt à affirmer leurs droits à posséder, occuper et conserver leurs terres et territoires ancestraux conformément à leurs savoirs et leurs compétences, en veillant à ce que les initiatives de conservation, à l’instar de celles portant sur les aires protégées et les parcs nationaux, ne nuisent ni aux droits ni aux moyens d’existence des peuples de la forêt. De plus, nous œuvrons pour faire reconnaître les efforts de conservation déployés par les peuples autochtones et peuples de la forêt en aidant nos partenaires à inclure ces actions dans leurs plans plus généraux de gestion territoriale, ce afin de favoriser des pratiques durables et inclusives de conservation.

Notre travail

FPP veille avec ses partenaires à plaider pour que les droits humains soient au centre de la planification de la conservation. L’un des changements les plus transformateurs en matière de politique internationale a été l’adoption en 2022 du Cadre mondial de la biodiversité, où 196 pays se sont engagés à adopter une approche de la politique de biodiversité fondée sur les droits humains et à reconnaître les rôles fondamentaux que jouent les peuples autochtones pour remédier à la perte de biodiversité. Ce cadre a été le fruit d’années de travail du Forum international autochtone sur la biodiversité avec des alliés comme FPP, qui ont fait pression pour une meilleure reconnaissance du rôle essentiel des peuples autochtones dans a conservation et l’utilisation durable de la biodiversité.  

Le succès de l’adoption de ce cadre nécessite un travail continu, notamment pour assurer une mise en œuvre fondée sur les droits de l’ambition énoncée dans ce cadre d’étendre le statut de protection et de conservation à 30 % des terres, des eaux et des océans du monde. La mise en œuvre fondée sur les droits des objectifs de conservation doit assurer la reconnaissance et la promotion des rôles et contributions des peuples autochtones et des communautés locales, célébrant les vastes contributions qu’ils apportent déjà et veillant à ce que ces systèmes générationnels de gouvernance territoriale puissent se maintenir à l’avenir. Nous célébrons et documentons les occasions que nous voyons de transformer la conservation de cette façon.  


« Nos règlements définissent nos lieux de peuplement, de pâturage, nos sites sacrés, nos sites médicinaux. Nous ne permettons pas la tenue d’activités le long des rivières, ni l’abattage ni la coupe d’arbres vivants. Les lois que nous avons étaient là depuis le début. Nos clans sont nommés d’après différents animaux et oiseaux. Nous sommes en relation avec eux. »  

« People-to-people Declaration of Laboot », Assemblée des peuples autochtones d’Afrique de l’Est menée par des femmes, juillet 2022


L’un de nos domaines de travail consiste à aider les peuples autochtones et les peuples des forêts à vérifier dans quelle mesure ces nouvelles politiques de conservation sont mises en œuvre sur le terrain. Lorsque nos partenaires cernent des problèmes, FPP peut aider à entrer en dialogue avec les gouvernements et les organisations de conservation, permettant aux communautés de réclamer des réformes dans les politiques et les pratiques, notamment au moyen du Mécanisme de Whakatane. Ces dialogues et ce plaidoyer peuvent permettent d’éviter l’exclusion, l’expulsion et la dépossession généralisées des peuples autochtones de leurs terres. Lorsque le dialogue est difficile ou impossible, nous pouvons demander des comptes et des réparations en portant le dossier en justice, notamment avec le Centre d’intervention juridique stratégique.  


« Nous rejetons les aires protégées imposées par d’autres ; elles protègent les intérêts des puissants et détruisent le seul moyen durable de prendre soin de notre environnement, qui est par l’appartenance. »  

« People-to-people Declaration of Laboot », Assemblée des peuples autochtones d’Afrique de l’Est menée par des femmes, juillet 2022


FPP veille également à doter les communautés des outils qu’il leur faut pour gérer et sauvegarder efficacement leurs territoires, réunir des données démontrant qu’elles le font et utiliser de nouvelles technologies pour cartographier les limites de leurs territoires, notamment au moyen de l’initiative Voies Transformatrices. Nous créons alors l’espace politique nécessaire à nos partenaires pour affirmer leurs droits et mettre en évidence leur rôle fondamental dans la conservation à l’échelle nationale, régionale et internationale.  

 

 

«Nuestros estatutos definen nuestros lugares de asentamiento y de pastoreo, así como nuestros lugares sagrados y medicinales. No permitimos actividades a lo largo de las orillas de los ríos, ni la tala de árboles vivos. Las leyes que tenemos han existido desde el principio. Nuestros clanes llevan el nombre de diferentes animales y aves. Nos interrelacionamos con ellos». 

Declaración de Pueblo a Pueblo en Laboot

Declaración de Pueblo a Pueblo en Laboot