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Dans le cadre de ce volet d’action, FPP accompagne les peuples autochtones et les peuples des forêts dans leurs efforts visant à identifier et à interpeller les acteurs financiers publics et privés qui permettent la réalisation d’activités qui portent préjudice à leurs terres, territoires et ressources.  

Contexte 

L’agriculture industrielle, les industries extractives et la mise en place d’infrastructures imposées sur les terres, territoires et ressources des peuples autochtones et des peuples des forêts sans leur consentement libre, préalable et éclairé sont souvent soutenues et financées par des fonds publics ou privés, accordés sous forme de prêts ou de subventions par des institutions de financement du développement, des organismes d’aide bilatérale et des banques privées. Des investisseurs privés (par ex. propriétaires et gestionnaires d’actifs) sont aussi souvent liés à ces projets de développement du fait des actions qu’ils détiennent dans des sociétés qui sont, directement ou indirectement, à l’origine de l’extraction de ressources et de la production de matières premières. 

Objectif 

Un objectif général du travail en matière de financement mondial est d’avancer vers une réalité où le rôle social du financement serait de contribuer à la réalisation des droits humains internationalement reconnus. Cela ne signifie pas seulement que le financement ne devrait causer aucun préjudice, et s’il en causait, les institutions et particuliers qui en sont à l’origine devraient rendre des comptes et contribuer à remédier aux torts commis. Cela signifie aussi que le déploiement du financement devrait viser dès le départ la réalisation des droits humains.  

Notre travail

Pour contribuer à cette réalité, nous travaillons avec nos partenaires dans le but de déterminer les liens existant entre les impacts auxquels ils font face sur leurs territoires et les acteurs financiers qui les permettent et d’explorer les impacts positifs que le financement pourrait avoir sur eux s’il était destiné directement à la mise en œuvre de leurs propres priorités. Nous travaillons de concert avec les peuples autochtones et les peuples des forêts pour réclamer, et influencer le contenu, des politiques de sauvegarde sociale et environnementale ou des normes de performance des institutions financières publiques ou privées et plaider pour que les institutions financières relèvent de lois nationales relatives au devoir de vigilance et à la responsabilité.