Focus on Frontline
Mené de 2018 à 2020, Focus on the Frontline est un projet multipays de collaboration avec les communautés forestières qui œuvrent en première ligne contre la destruction de l’environnement. Les communautés avec lesquelles nous avons travaillé dans le cadre de ce projet sont de véritables gardiens des forêts et de la biodiversité mondiale, représentant la meilleure défense dont nous disposons contre la déforestation et le changement climatique qui en résulte.
Le projet a été financé par l’Agence norvégienne pour le développement et la coopération (NORAD) par le biais du système de financement de l’initiative internationale pour le climat et les forêts créée par la Norvège.
Principales zones d’action du projet :
- Colombie
- Pérou
- Guyana
- Indonésie
Résultats du projet
Les peuples autochtones et peuples de la forêt sont les plus aptes à surveiller et défendre leurs forêts et territoires
Par conséquent, nous avons aidé les communautés à recueillir des preuves qu’elles ont pu utiliser pour revendiquer leurs terres ainsi que pour formuler des plaintes et des réclamations contre les atteintes commises par les entreprises de produits de base agroalimentaires et les instances gouvernementales. Dans le cadre du projet, les communautés ont ensuite pu déposer leurs réclamations au sujet des terres menacées par un risque de déforestation à cause des chaînes d’approvisionnement, ainsi qu’accéder aux procédures de plaintes des instances des Nations Unies relatives aux droits de l’homme et autres mécanismes de réclamation internationaux.
Ces approches avant-gardistes de la surveillance des chaînes d’approvisionnement et de la gouvernance communautaire des forêts ont fait l’objet de divers essais et publications.
Des mécanismes ont été créés ou renforcés pour protéger les défenseurs des droits de l’homme et fournir une assistance juridique aux communautés.
Cet axe de travail portait sur la formation des communautés aux droits humains, aux chaînes d’approvisionnement et à la responsabilité des entreprises. À l’issue de cette formation, les communautés ont été en mesure de soumettre des demandes officielles de réparation pour les préjudices subis par les défenseurs des droits humains.
Dans certaines régions clés, nous avons aidé les communautés sur le plan juridique pour déclencher des interventions rapides à la suite de déforestations illégales, d’accaparements des terres ou d’atteintes aux droits par le secteur agroalimentaire.
Les systèmes environnementaux, sociaux et de gouvernance ont été renforcés dans les pays ciblés
Après des analyses et des recherches ciblées, nous avons identifié les failles présentes dans les politiques sur le devoir de vigilance dans le secteur de l’huile de palme et d’autres chaînes d’approvisionnement à risque, puis nous avons élaboré des recommandations afin de les améliorer. Il s’agissait notamment de documenter les bonnes pratiques du secteur de l’huile de palme afin de fournir aux autres entreprises un exemple à suivre. Nous avons aussi aidé nos partenaires à rencontrer des acteurs du secteur privé pour discuter des atteintes aux droits perpétrées sur le terrain, et réfléchir à la façon dont les politiques des entreprises peuvent y remédier.
Les systèmes de certification des produits de base disposent de meilleurs cadres pour respecter les normes environnementales, éviter la déforestation et protéger les droits humains
Dans cette partie du projet, nous avons révélé les mauvaises pratiques appliquées dans les mécanismes de plainte des systèmes de certification, ainsi que les cas d’activités parallèles dans les secteurs de l’huile de palme et du bois. Nous nous sommes également efforcés d’améliorer les politiques en fournissant un appui technique ainsi qu’en aidant les communautés à prendre part aux dialogues qui se tiennent au sein des forums multipartites sur les chaînes d’approvisionnement sans déforestation.


