Gouvernance communautaire
La gouvernance communautaire désigne les systèmes, les structures et les pratiques que les peuples autochtones et les peuples de la forêt utilisent pour prendre leurs décisions et gérer leurs communautés, leurs territoires et leurs relations avec leurs voisins. Ces systèmes de gouvernance sont souvent profondément enracinés dans les traditions culturelles, les lois coutumières, les coutumes et les relations qu’ils entretiennent avec leurs terres, mettant en valeur les processus décisionnels collectifs et le respect de tous les membres de la communauté, y compris les aînés, les femmes et les jeunes.
En quoi cela concerne-t-il les peuples autochtones et les peuples de la forêt ?
Le droit des peuples autochtones et des peuples de la forêt à l’autogouvernance (y compris le respect de leurs systèmes de représentation et de leurs processus décisionnels collectifs) découle de leur droit à l’autodétermination et constitue un facteur clé de leur survie et de la protection de leur résilience culturelle. Ces communautés peuvent ainsi se gérer elles-mêmes sans aucune intervention extérieure, vivant selon leurs propres valeurs et traditions. Cette autonomie est particulièrement essentielle pour les peuples autochtones et de nombreux peuples de la forêt, car elle leur permet de protéger leurs terres, leurs territoires et les ressources contre tout empiétement et accaparement de leurs terres de même que contre la destruction de la biodiversité dont dépendent leurs moyens de subsistance et leurs systèmes alimentaires.
La gouvernance communautaire sous-tend également les capacités des peuples autochtones et des peuples de la forêt à être les gardiens de leurs terres et à gérer efficacement leurs communautés et territoires face aux interventions extérieures susceptibles de fragiliser leurs systèmes de gouvernance. Des études ont démontré que dans les régions où la gouvernance par les peuples autochtones est renforcée et protégée, les communautés sont les mieux placées pour gérer leurs terres et préserver l’intégrité des forêts dont elles prennent soin depuis de nombreuses générations.
Il faut impérativement que les peuples autochtones et les peuples de la forêt disposent de moyens financiers suffisants pour préserver et renforcer leurs systèmes de gouvernance, et qu’ils reçoivent un soutien qui leur permette non seulement de répondre aux besoins actuels de leurs communautés et territoires, mais aussi de préparer l’avenir, notamment en ce qui concerne la façon dont ils devront faire face aux défis que représentent les crises du climat et de la biodiversité.





