Cameroun
Le Forest Peoples Programme a commencé son travail avec des partenaires au Cameroun en 1994. Dans les années 2000, nous avons élargi notre programme de travail, en étudiant l'impact de l'oléoduc Tchad-Cameroun sur les peuples Bagyeli dans le Sud du Cameroun et la dépossession généralisée des terres des peuples forestiers par la création des aires protégées. Avec nos partenaires, nous travaillons actuellement avec les communautés Bagyeli touchées par l'huile de palme et l’exploitation minière dans le département de l'Océan et les communautés Baka vivant dans les zones de conservation du TRIDOM et du TNS.
La constitution camerounaise oblige l'État à "préserver les droits des peuples autochtones conformément à la loi", mais ses lois foncières ne reconnaissent pas les droits fonciers coutumiers ou collectifs et le pays n'a pas ratifié la convention 169 de l'OIT. Les principes du consentement libre, préalable et éclairé sont rarement respectés et les communautés autochtones du pays sont dépossédées par la conservation d’exclusion militarisée et les projets de développement et d'infrastructure à grande échelle. Un grand nombre d’individus autochtones n'ont pas de documents de citoyenneté, ce qui les prive de droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels.
Nous nous focalisons sur :
-
Le développement agro-industriel
-
La conservation d'exclusion
-
Le manque d'accès aux droits civiques
-
L’exploitation minière
Nous fournissons aux communautés des conseils juridiques et des formations sur les questions foncières et les droits. Nous soutenons les communautés dans le cadre de litiges stratégiques et d'autres procédures juridiques. Nous facilitons des programmes de valorisation culturelle au niveau local et soutenons la gestion communautaire des terres coutumières.